Ce 11ème numéro du Journal d’Adèle s’intéresse au changement ; les établissements et les services ont l’habitude de repenser l’action, d’adapter les pratiques professionnelles pour que chaque personne accueillie trouve son mode de vie, conforme à ses choix et ses capacités. Cependant, il est important pour nous de trouver le bon rythme, pour accompagner le projet de chaque personne. En cette période très bouleversée, il est utile de prendre le temps, pour mieux évaluer l’action et pour tracer notre avenir. C’est dans ce sens que des administrateurs et des directeurs se sont réunis en séminaire pour travailler ensemble sur l’œuvre d’Adèle de Glaubitz : son histoire, sa singularité, ses forces et son devenir. Tout un programme qui nous mobilisera en 2017, en lien avec la Congrégation des Sœurs de la Croix, les structures allemandes issues de la même œuvre, dans la perspective de la création d’une nouvelle fondation transfrontalière. Nous ne manquerons pas de vous détailler cette initiative dans notre prochain journal d’Adèle. Dans ce journal, la parole est donnée aux familles ; de beaux témoignages qui nous donnent plein d’espoir, et nous rapprochent : parents, fratries, professionnels et bénévoles, au service d’un même projet. L’objectif d’Adèle de Glaubitz est bien de placer la personne accueillie au cœur du dispositif, en posant sur elle un regard bienveillant,en construisant avec elle un projet de vie ambitieux, parfois exigeant, pour davantage d’autonomie, et toujours plus de liberté. Je profite de cet éditorial pour remercier tous les professionnels engagés dans l’action, ainsi que tous les bénévoles, qui de plus en plus nombreux, consacrent du temps,renforcent les relations, partagent des compétences et de la bonne humeur, … |
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